Grâce à cet appareil, l’oiseau rectifie, en effet, et régularise parfaitement son vol ; tandis que la chauve-souris, dont les ailes sont grandes et larges, mais sans le complément de la queue, oscille toujours.
Douze plumes composent ordinairement la queue des passereaux et des oiseaux de proie.
Dans d’autres espèces, ce nombre est sensiblement augmenté, la bécassine ordinaire en a 14, la sarcelle d’hiver 16, le canard sauvage et l’outarde canepetière 18, la grande outarde 20.
Chez quelques oiseaux, les rectrices sont résistantes comme la baleine ; 14 plumes de ce genre permettent au cormoran de plonger avec autant d’adresse que d’énergie. Le pic-vert en a 10 sur lesquelles il aime à s’appuyer quand il grimpe.
Enfin certains oiseaux ont les queues parées de plumes d’ornement : le paon en est le plus remarquable, exemple.
L’action des grandes plumes des ailes est principale dans les actes de la locomotion aérienne ; aussi sont-elles au nombre de 36 chez la plupart des passereaux et plus nombreuses chez d’autres espèces. Ainsi, il y en a :
Chez | le corbeau mantelé |
40 | Chez | le grèbe jongris |
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52 | |||
— | le milan royal |
44 | — | l’épervier ordinaire | |||||
— | la chouette effraie |
46 | — | le héron |
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56 | |||
— | la bécassine ordinaire |
48 | — | la sterne épouvantail | |||||
— | le chevalier gambette |
50 | — | le goéland à pieds jaunes |
58 | ||||
— | le canard morillon |
52 | — | la grue |
66 | ||||
— | le cygne |
80 |