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LES OISEAUX.

emporte les petits de nos grands oiseaux de proie.

Remarquons encore que les insectes insectivores, à la conservation desquels nous devons tenir, sont très-rusés, relativement forts, et qu’ils savent beaucoup plus que les autres insectes, ceux d’espèces phytophages, se soustraire à l’élimination des oiseaux.

§ 7. — CONCLUSIONS À TIRER DE L’ORGANISME DE L’OISEAU

En résumé, si nous étudions certains phénomènes de la nature, nous voyons que la production végétale et animale est due à des forces et à des agents aussi variés que nombreux.

Au premier coup d’œil, beaucoup semblent sans rapports directs ; néanmoins, et après un examen attentif, nous voyons que ces agents, malgré leur dissemblance apparente, forment une des grandes unités de la mécanique terrestre, qu’entre eux et la production il se trouve d’admirables concordances de cause à effet. Ces rapports d’unité sont même assez saisissables pour que par les unes l’observateur devine les autres.

Ainsi que nous l’avons vu, par la force principale de la production, on explique la force de l’élimination, et, de l’étude des agents éliminateurs autres que les oiseaux, on conclut à l’adjonction nécessaire d’êtres ayant toutes les aptitudes de ces animaux.

De même les éléments constitutifs de l’oiseau prouveraient à eux seuls que cet animal est un rouage principal, un régulateur d’un mécanisme