maire pour les dernières pages de cet ouvrage.
Résumons d’abord les raisons de notre classification.
Nous avons souvent cherché à savoir comment sont réparties dans la nature les industries des oiseaux, comment les efforts et les travaux d’une espèce se combinent et concourent avec ceux d’une ou de plusieurs autres espèces, de manière à produire un effet d’ensemble et à parfaire ainsi l’élimination d’une contrée, d’un champ, d’un végétal, d’un animal, etc. De la sorte, nous avons constaté l’existence de certains groupes principaux d’espèces d’oiseaux, qui, malgré des dissemblances apparentes, se comportent, se ramifient, sous le rapport des causes et des effets, comme les branches d’un arbre. L’ordre de ces groupements et des divisions qui en sont la conséquence, nous a semblé mieux que tout autre en rapport avec nos principes sur l’élimination, sur l’utilité et la protection des oiseaux.
Cette classification naturelle est du reste d’un enseignement facile et se prête à des applications très-pratiques.
Voyons en maintenant les principales divisions.
Le Créateur a pensé qu’en Europe 500 et quelques espèces, travaillant tantôt conjointement, tantôt alternativement, étaient suffisantes, et que, dans la vallée de la Marne, pour le travail alterné il en fallait 287.
Il est indiscutable qu’un gallinacé, un échassier, un palmipède, un passereau, un oiseau de proie, une perdrix, une bécassine, un canard, un pic et une chouette, ont des spécialités de travail fort