pérature à 42 degrés est mortelle. Grâce aux plumes
qui recouvrent la peau, la chair de l’oiseau conserve
toujours sa haute température.
Par sa douceur, la chair facilite la souplesse des mouvements et l’impressionnabilité du toucher.
Enfin elle est appétissante pour tous les éliminateurs de l’oiseau, et ainsi elle les stimule d’autant plus. Il arrive donc que les régulateurs de l’élimination, si privilégiés sous le rapport de la locomotion et quand il s’agit de fuir, sont surveillés et contenus dans une certaine mesure.
La chair de beaucoup d’oiseaux est pour l’homme une nourriture excellente, et, si la plupart sont trop petits pour en fournir d’une manière appréciable, quelques-uns sont de grande taille et peuvent se domestiquer au point de devenir surtout des producteurs de viande.
En résumé, par ses éléments et ses propriétés, la chair de l’oiseau indique chez cet animal un mécanisme très-remarquable, plus remarquable que celui des insectes et de beaucoup d’autres animaux.
Et une conclusion qui se dégage de ce fait c’est que l’oiseau a été appelé à un rôle supérieur, surtout dans les travaux de l’élimination.
Les muscles de l’oiseau ont pour complément une charpente osseuse ; en l’étudiant on voit qu’elle est combinée de manière à donner à cet animal une très-grande force de destruction et tous les modes de la locomotion la plus rapide.