au khan des sommes exagérées, donnez-lui ce qu’il demande et je me battrai, moi, avec Savakiréï.
Il ne voulut pas, d’abord, y consentir, mais j’insistai :
— Je vous en prie, j’y tiens extrêmement.
En fin de compte, il me laissa faire.
— Bah ! Vous vous êtes battu à coups de fouet avec ce Tatare ? demandâmes-nous au narrateur.
— Oui, nous avons lutté en combat singulier et le poulain m’a été adjugé.
— C’est-à-dire que vous avez été vainqueur du Tatare ?
— Oui, ce n’a pas été sans peine, mais la victoire m’est restée.
— Vous avez dû recevoir des blessures terriblement douloureuses ?
— Mmm… Comment vous dire ?… oui ; au commencement, en effet, la douleur était vive, très vive même, surtout parce que je n’y étais pas habitué. Et puis ce Tatare avait aussi une manière de fouetter qui faisait enfler la peau