— Oui.
— Et vos pieds ?
— Eh bien ?
— Mais n’étiez-vous pas incommodé par les morceaux de crins qu’on vous avait introduits dans les pieds ?
— Pas du tout : celui qui a subi cette opération marche avec beaucoup de peine, mais à cheval il se tient encore mieux qu’à l’ordinaire, car, obligé de marcher comme un bancal, il prend l’habitude de tourner ses jambes en dedans et, quand il est à cheval, elles forment cerceau autour de sa monture, en sorte qu’il lui est impossible de tomber.
— Eh bien ! qu’est-ce qui vous est arrivé dans cette nouvelle steppe, chez Agachimola ?
— J’ai encore été plus malheureux..
— Mais vous n’y avez pas trouvé votre perte ?
— Non, je ne me suis pas perdu.
— Veuillez nous raconter ce que vous avez souffert chez Agachimola.
— Soit.