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Page:Leskov - Le Voyageur enchanté.djvu/337

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— Allons, c’est bien heureux que vous soyez quitte de tout cela.

— Oui, j’ai triomphé du grand tentateur, mais, je vous l’avouerai, — quoique ce soit contre la règle, — j’ai eu plus d’ennuis encore avec les petits diables.

— Est-ce qu’ils se sont aussi acharnés après vous ?

— Comment donc ! C’est possible que, hiérarchiquement, ils occupent la dernière place, mais ils n’en sont pas moins insupportables pour cela…

— Qu’est-ce qu’ils vous font donc ?

— Voyez-vous, ce sont des gamins ; leur nombre est très grand en enfer et, comme ils ne trouvent pas là une besogne suffisante, ils se font envoyer sur la terre où ils s’exercent au métier de brouillons et commettent toutes sortes de polissonneries. Plus un homme veut remplir sérieusement les devoirs de son état, plus ils lui suscitent de contrariétés.

— Comment peuvent-ils faire pour cela ?

— Par exemple, ils placent sournoisement