Page:Leslie - Histoire de la Jamaïque, partie 1, trad Raulin, 1751.djvu/181

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du regret du complot où il avoit trempé.

Cette démarche vigoureuſe de la part de Doyley ſuffit pour convaincre les mutins qu’ils avoient affaire à un homme, dont le courage & la réſolution ne ſe démentoient pas aiſément dans l’occaſion. Se voyant donc ſans Chefs, ils étoient tous conſternés & ne ſçavoient comment ſe conduire. Ils craignoient avec raiſon ſon reſſentiment ; mais ils ne voyoient aucun moyen de s’en garantir : uſer de force ouverte, cela n’étoit pas poſſible : employer quelque fraude ſecrette, il n’étoit plus tems d’y penſer. Ils ſe tinrent donc en repos dans l’attente de ce qui arriveroit.

Doyley de ſon côté ſe contenta d’en flétrir quelques-uns, & de punir légèrement les au-