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LETTRE TREIZIÈME


je en l’interrompant. — Attends donc, dit cette femme expérimentée, je veux te convaincre encore davantage : les castrats sont non-seulement imberbes, mais sans aucune trace de poil, et si notre sexe déchargeait aussi abondamment que le tien nous serions velues comme des ours. La différence avantageuse que nous faisons de ta couleur à celle rouge, c’est que les bruns sont exempts de cette odeur fade et désagréable qu’ont toujours les roux. À l’égard des châtains et des blonds, ce ne sont que de tristes fouteurs. Et elle demanda mes ordres. Comme bien tu l’imagines, ma chère femme, je mis tout le bastringue en réquisition, et pour justifier la bonne et vraie opinion que la maka avait de ma vigueur, je m’y pris de la sorte.

Nanette fut la première qui ouvrit le branle. Sans avoir rien, capable d’inspirer le plus léger caprice (si ce n’est un sourire agréable, car ses chairs sont flasques) ; sur la recommandation de sa bourgeoise, qui me la présenta comme la plus voluptueuse de ses demoiselles, je l’enconnai d’abord. Cette salope ajoute d’elle-même une dose de plus aux plaisirs ordinaires, en pissant, goutte à goutte, pendant le temps qu’on la lime. Elle fait aussi pisser son fouteur dans sa matrice