Page:Lettres de Pierre Loti à Mme Juliette Adam (1880-1922), 1924.djvu/264

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Loti me fit écrire qu’il désirait me voir avant de mourir.

Ce fut un voyage cruel, malgré la conviction que ma visite lui était douce. Il avait gardé toute son intelligence, toute sa sensibilité, toute sa tendresse familiale dont il m’avait donné une si grande part.

Il me dit, quand je lui en posai la question, qu’il ne désirait plus rien de la vie puisqu’il voyait son fils heureux et qu’il pouvait embrasser son petit-fils. Et que s’il laissait une mère chérie, il croyait qu’il allait retrouver l’autre, tant aimée 1 PARIS. TYP . PI,ON-N0CRRIT ET Ci., 8, RUE GARANC !ÈR1 !L 31273.