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Page:Level - L’Épouvante, 1908.djvu/214

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L’ÉPOUVANTE

moment, ce qui me faisait croire, c’est qu’on aurait dit qu’il s’était disputé. Lui, d’habitude si soigneux, vous savez bien, puisque vous êtes son ami…

— Oui, oui, s’empressa de répondre Javel, très soigné…

— Eh ! bien, son plastron était taché de sang et…

— Et ? fit le policier prodigieusement intéressé…

— Le poignet de sa chemise était tout froissé, déchiré, et il avait perdu un de ses boutons de manchettes, un de ses boutons… qu’il y tenait tant…

— Ses boutons en or avec des turquoises ?

— Je ne sais pas comment ça s’appelle…

— Enfin ?… dit Javel, bégayant presque de joie.

— Des petites pierres bleues…

— C’est ça. Eh ! bien, la boutonnière était arrachée, et le bouton manquait, alors vous vous seriez dit comme moi qu’il s’était disputé, vu que c’était un bon garçon, mais…

Javel s’empressa d’interrompre la vieille