Page:Level - L’Épouvante, 1908.djvu/176

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La journée s’écoula monotone pour la police comme pour Coche. Cette affaire, à qui la curiosité publique donnait d’heure en heure de plus grandes proportions, n’avançait pas. En dehors du nom de la victime, on ne savait rien. Les commerçants du quartier interrogés, se souvenaient vaguement d’un petit vieux, tranquille, peu bavard, et à qui on ne connaissait ni amis, ni parents. Il vivait là depuis plusieurs années, sortant peu, parlant moins encore, et ne recevait de lettres qu’à de très rares intervalles. Le facteur ne se rappelait pas avoir sonné chez lui depuis des mois.