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non hanno imparato a caminar ancora, ma queste forsi verranno a luce un giorno. » Dans les commentaires de Crescimbeni sur la poésie italienne, il est fait mention d’un manuscrit olographe du Voyage au Parnasse, qui se conservait dans la bibliothèque publique de Pérouse, avec beaucoup d’additions et corrections de la main de l’auteur.

« Storia della Letteratura italiana di Girolamo Tiraboschi, Parte terza, » tom. VII, vol. 12, p. 3. — Imitatori del Berni, lib. terz. XXVII, p. 1760–61 (édition de Milan, in-8., 16 vol.).

« Crescimbeni. De’Commentarj intorno all’istoria della volgar Poesia, » vol. III, lib. II, p. 120–121, c. 85 (édition de Venise, 1730, in-4.)

« P. L. Ginguené, Histoire littéraire d’Italie. » (2e édit., Paris, 1824 ; 2e partie, chap. 37e, tom. IX, p. 227–243.)


Carvajal (Juan de). Je n’ai pu rien savoir de ce personnage.


Casanate (Juan Luis de), célèbre jurisconsulte aragonais, se distingua beaucoup à Madrid, entra dans la carrière ecclésiastique et fut archidiacre de Daroca, dans la cathédrale de Saragosse. Auteur de plusieurs ouvrages de jurisprudence et d’une compilation estimée des principaux commentaires de l’Apocalypse. Sur ses mérites comme poëte, je n’ai trouvé aucune indication dans les recueils biographiques et bibliographiques. Un homonyme, Agustin de Casanate Rojas, a fait une épigramme latine sur le Voyage au Parnasse de Cervantes. La voici :

Excute cæruleum, proles Saturnia, tergum,
Verbera quadrigæ sentiat aima Tethys.
Agmen Apollineum, nova sacri injuria ponti,
Carmineis ratibus per fréta tendit iter.