Page:Lewis Caroll - Alice au pays des merveilles, traduction Henri Bué.djvu/134

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arbres avait une porte par laquelle on pouvait pénétrer à l’intérieur. « Voilà qui est curieux, » pensa-t-elle. « Mais tout est curieux aujourd’hui. Je crois que je ferai bien d’entrer tout de suite. » Elle entra.

Elle se retrouva encore dans la longue salle tout près de la petite table de verre.

« Cette fois je m’y prendrai mieux, » se dit-elle, et elle commença par saisir la petite clef d’or et par ouvrir la porte qui menait au jardin, et puis elle se mit à grignoter le morceau de champignon qu’elle avait mis dans sa poche, jusqu’à ce qu’elle fût réduite à environ deux pieds de haut ; elle prit alors le petit passage ; et enfin — elle se trouva dans le superbe jardin au milieu des brillants parterres et des fraîches fontaines.