Page:Lhomond - Epitome Historiæ Sacræ, 1894.djvu/132

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barts d’airain ; un casque d’airain couvrait sa tête, et un bouclier d’airain protégeait ses épaules.

Saül offrit de magnifiques récompenses, et même la main de sa fille, à quiconque rapporterait les dépouilles de celui qui lançait le défi.

Mais personne n’osait s’avancer contre lui ; et Goliath, prodiguant l’outrage et la raillerie, reprochait aux Hébreux leur lâcheté.

CXVII. David, ému de l’affront fait à son peuple, s’offrit de lui-même à combattre.

On le conduisit auprès de Saül, qui, considérant son âge, craignait l’issue du combat.

« Tu ne pourras, lui dit-il, jeune comme tu l’es, combattre un homme si robuste. »

« Ne crains rien, ô roi, répondit David. Quand je faisais paître les brebis de mon père, un lion se jeta sur le troupeau, et saisit une brebis. Je le poursuivis, je le tuai et j’arrachai la brebis de sa gueule. Je tuai de même un ours. Dieu, qui m’a défendu du lion et de l’ours, me défendra encore de ce Philistin. » — « Va donc, dit Saül, avec cette confiance. Dieu te soit en aide. »