Page:Lhomond - Epitome Historiæ Sacræ, 1894.djvu/172

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« Je le connais, et j’ai souvent reçu l’hospitalité chez Gabélus, qui habite dans ce pays. »

Tobie joyeux va tout redire à son père, qui fait appeler le jeune homme et lui demande s’il veut être le compagnon de son fils et faire la route avec lui, lui promettant une récompense. Le jeune homme répondit qu’il le voulait bien.

Ainsi, Tobie dit adieu à ses parents, tous deux se mirent en route et le chien les suivit.

CLV. Après le départ de Tobie, sa mère se mit à pleurer et à se plaindre amèrement de ce que son mari avait laissé partir leur fils.

« Pourquoi nous as-tu privés de la consolation de notre vieillesse ? Il valait mieux nous passer de cet argent que tu envoies réclamer par notre fils ; c’était assez pour nous qu’il nous fût donné de jouir de la présence de notre enfant. »

Son mari lui répondit : « Ne pleure pas ; notre fils arrivera sain et sauf en Médie, et reviendra sain et sauf auprès de nous. Dieu enverra un ange pour rendre son voyage heureux. »

La femme se tut, apaisée par ces paroles.

CLVI. Cependant Tobie et l’ange arrivèrent aux bords du Tigre ;