Page:Lhomond - Epitome Historiæ Sacræ, 1894.djvu/196

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Dans cette conjoncture, Isaïe rassura Ézéchias, en lui promettant que le secours divin ne lui ferait pas défaut, et que le siége serait bientôt levé.

Et en effet, la nuit suivante, un ange de Dieu fit périr cent quatre-vingt-cinq mille ennemis. Le roi des Assyriens s’enfuit tout tremblant dans sa patrie, où bientôt il fut tué par ses fils.

CLXXVIII. Ézéchias, délivré d’un si grand péril, passa le reste de ses jours dans la paix la plus profonde. Tout lui réussissait, parce qu’il était favorisé de Dieu. Lui-même, enchaîné par tant de bienfaits divins, persévéra fidèlement dans sa piété ; il mit tout son espoir dans l’appui de Dieu ; il appliqua toujours son esprit aux choses qui plaisaient à Dieu.

Il régna vingt-neuf ans, au bout desquels il mourut d’une mort paisible. Le peuple le pleura, et son corps fut placé au milieu des tombeaux des rois ses aïeux, mais dans un endroit plus élevé.

CLXXIX. À Ézéchias succéda Manassès, fils impie d’un père pieux. Il abandonna le culte du vrai Dieu pour adorer les fausses divinités.