Page:Libertad - La Joie de vivre, paru dans L'Anarchie, 25 avril 1907.djvu/9

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Cela semble encore plus nécessaire et naturel pour peu qu’on laisse des personnes affectionnées derrière soi. Pour cette portion de soi, cette part d’énergie vous substituant, ne peut-on tenter une gigantesque lutte où, quelque inégal que soit le combat, le colosse Autorité est toujours ébranlé ?

Combien déclarent eux-mêmes mourir victimes de la société : ne pourraient-ils pas songer que, les mêmes causes produisant les mêmes effets, leurs pareils, c’est-à-dire ceux qu’ils aiment, peuvent mourir victimes du même état de choses ? Un désir ne leur vient-il pas de transformer leur force vitale en énergie, en force, de brûler la pile au lieu d’en séparer les éléments ?