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Page:Libertad - Le Syndicat ou la mort, paru dans L'Anarchie, 20 décembre 1906.djvu/11

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Pour défendre une telle attitude, toutes les raisons imaginées sont mauvaises.

Sous prétexte d’affranchissement, le prolétaire donne à l’heure actuelle un pitoyable exemple de son entêtement dans la servitude et de sa volonté farouche d’y tenir emprisonné le plus grand nombre possible de ses propres enfants.

Le prolétariat se forge une chaîne nouvelle et plus lourde, invente pour son usage personnel un patronat plus intraitable, une autorité plus tyrannique que tout ce que lui avait imposé le passé.

Le syndicat est pour le moment le dernier mot de l’imbécillité en même temps que de la férocité prolétariennes.