Pourtant, il y avait un mais, et de longs détours nous amenèrent à le voir formuler : « Nous avions trop confiance aux hommes, nous les pensions bons alors qu’ils étaient mauvais. Nous avions la foi en notre cause. Nous avions la certitude de réussir. »
Cet homme se trompait.
Nous n’avons pas la foi, nous n’avons pas la confiance absolue en notre réussite : nous sommes certains de n’avoir rien négligé, d’avoir fait tous nos efforts pour être sur la bonne route.
Nous n’avons pas la certitude de réussir : nous avons la certitude d’avoir raison.
Nous ne savons pas, nous ne pouvons même pas savoir si la réussite sera au bout de nos efforts, si elle en sera la récompense ; nous tâchons de faire les gestes d’agir, afin que, logiquement, nous devions arriver au résultat qui nous intéresse.