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LA PETITE SŒUR DE TROTT

C’est toujours ça. Il faut noter que ces divers exercices ne sont en aucune manière un signe de mauvaise humeur et s’entremêlent agréablement de conversations affectueuses et de gazouillis bienveillants. Seulement, c’est l’usage. Aujourd’hui, cependant, Mlle Lucette inaugure un perfectionnement en essayant d’avaler le savon. Nounou a déjoué cette tentative. Ce n’est pas de chance. Enfin la voilà déshabillée ! Maman est sous les armes. Le bain est tout près. Alors Mlle Lucette, qui, jusque-là, s’y était obstinément refusée, juge opportun de manifester par des signes infaillibles qu’elle consentirait à remplir un certain office, et que, si on ne lui en donne pas l’occasion, la netteté de son bain pourra en souffrir. Avec un soupir d’énervement, maman la dépose bien enveloppée sur le siège ad hoc, et elle attend patiemment.