Page:Lichtenberger - La Petite Soeur de Trott.djvu/230

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
226
LA PETITE SŒUR DE TROTT

bu et le dodo pour y dormir. A l’air moins pataud que la majorité des êtres humains. Se montre quelquefois oublieux de ses devoirs et beaucoup trop indépendant.

Visites. — 1o Ces dames. De beaucoup la plus désagréable moitié du genre humain. Familières, envahissantes, criardes, dénuées de réserve, embrassantes. On est tout à coup empoigné et secoué par elles. Il est bon de les tenir à distance et de commencer à grogner à leur approche pour leur faire comprendre qu’on les tolère avec peine. Quelques exceptions. 2o Ces messieurs. De beaucoup la plus belle moitié du genre humain. Réservés, polis, parfois presque trop froids ; un peu timides. Il faut les mettre à leur aise. Une seule critique sérieuse : ont quelquefois une trop grosse voix et s’habillent trop souvent en noir.