forcent l’attention, ils obligent à rire, à se fâcher, à gronder, à secouer par instants la pensée qui plane comme une nuée lourde et qui s’affaisse davantage avec la chute du jour. Heureusement aussi, il faut se dépêcher de finir les paquets, de trouver quelques objets oubliés, de donner quelques ordres indispensables. Quoiqu’il soit toujours bien triste au fond, Trott se sent pourtant une certaine vanité quand on le charge d’une perquisition dans le dernier tiroir de la commode ou qu’on lui confie des instructions à transmettre à Thérèse ou à Jane…
Mais les heures s’écoulent, les heures qui ne reviendront pas. Les aiguilles de la pendule hâtent leur allure. Elles ne sont pas bien douces, ces heures. Pourtant on les regrettera bien des fois. Les malles s’achèvent. Il n’y aura plus demain qu’à les fermer. Tout l’ouvrage nécessaire est achevé.