Le poupon braille de toutes ses forces avec une toute petite voix de polichinelle enrhumé. La nourrice l’a pris ; elle le bouchonne, le secoue ! Oh ! petit bon Dieu, pourquoi est-elle si laide ?
Elle agite ses mains comme si elle voulait s’arracher les yeux et le nez. Quatre cheveux lamentables errent sur un crâne nu qui ballotte à droite et à gauche… Et dire que personne ne s’étonne, qu’on trouve ça tout naturel ! Est-il possible que d’autres bébés soient comme ça ? Dire que c’est cette petite chose-là qui vient du Paradis !
Trott l’avait oublié. Il se sent un respect inattendu. Hier elle était avec les anges… avec le bon Dieu…
— Il faut rentrer, monsieur Trott. Dites adieu à la petite.
La petite sœur est très tranquille maintenant dans son moïse. Ses yeux regardent