Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/174

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Heureusement, voilà Solanges ! c’est ça qui est une chance ! Elle est en marquise, avec des cheveux poudrés et une jupe qui bouffe. Trott, tout joyeux, court à elle. Mais elle l’accueille par un éclat de rire :

— Oh ! mon pauvre Trott, que tu es laid !

Trott est horriblement humilié. Il ne lui aurait pas cru si mauvais goût. Enfin il fait bonne contenance et lui demande de danser avec lui. Mais elle répond d’un ton de protection :

— Non, mon chéri, tu es trop petit ; et puis, tu comprends, tes bosses me gêneraient.

Et elle s’éloigne en riant, fièrement appuyée au bras d’un grand toréador de douze ans.

Alors Trott éprouve les affres de la ja-