Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/247

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danser au bal, à jouer la comédie, à entendre de la musique, à rire et à plaisanter avec les messieurs. Tout cela, on croirait que ce n’est pas bien terrible, n’est-ce pas ! Eh bien ! quand maman, ou Trott, ou quelqu’un d’autre parle de ces choses-là, voilà les sourcils de papa qui se rapprochent ; il semble que son regard devienne si lourd qu’on voudrait se mettre les mains devant les yeux pour ne pas être écrasé ; et, s’il parle, sa voix est rauque comme si on râpait ses paroles. Maman devient rouge, ses mains tremblent, et ses yeux se remplissent d’eau. Tout à coup Trott se souvient que Mme de Tréan aussi n’avait pas l’air contente quand maman racontait comme elle s’amusait. Il y a des choses singulières que Trott ne comprend pas bien. Évidemment les grandes personnes, comme papa et