Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/252

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et que ce soit fini. Le bon Dieu pardonne toujours, et papa ne voudra pas être plus sévère que lui. Oh ! vite, vite… Trott n’a plus envie de rire, de babiller, de courir, de s’amuser. Quand il est avec papa et maman, il ne fait qu’examiner leurs figures, pour voir si tout à coup un petit coin de soleil ne va pas venir y rayonner ; et quand il est loin, même pendant qu’il joue, il voit toujours le front de papa avec ces plis durs au milieu, et la pauvre bouche de maman qui a l’air si désolée de ne plus sourire.

— Vite, monsieur Trott, le dîner est sonné.

Il faut s’en aller. C’est dommage. Il faisait bon sur la plage. Le soleil se couchait si joliment dans un tas de petits nuages roses ! On aurait dit de doux oreillers de plume où il descendait s’endormir. Après