Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/97

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qui n’a pas ses oreilles dans ses poches. C’est vrai, et ça lui est égal. Il retourne à sa bêche. Il faudra qu’il demande une fois à Mme de Calet de lui raconter une de ses histoires ; par exemple, celle du beau cuirassier ; elle doit être joliment drôle celle-là. Jane riait à se tordre en la racontant à demi-voix à Thérèse. Vilaine Jane ! elle ne veut pas la lui redire.

Voilà Mme de Grèbes qui entre. Elle intrigue beaucoup Trott. Elle a des cheveux tout rouges, des sourcils tout noirs, des joues toutes roses, et des dents qui éblouissent, tant elles sont blanches. Mais sa peau est ridée comme un pruneau sec, et elle marche comme une poupée à ressort. Sa physionomie ne revient pas à Trott, Elle lui déplaît, l’inquiète, et il la trouve très laide.