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APPENDICE I.

LES SOURCES DE LA LÉGENDE DES NIBELUNGEN.


Nous nous proposons de donner un aperçu sommaire des questions principales que soulève l’étude critique des sources de la légende des Nibelungen, en ajoutant chaque fois quelques renseignements bibliographiques destinés à orienter le lecteur qui voudrait se rendre compte par lui-même de l’état de ces diverses questions ; nos indications seront forcément très sommaires et notre bibliographie n’a nullement la prétention d’être complète.


A. — SOURCES ALLEMANDES.

I. Nibelungenlied. — Si les critiques ne sont pas encore d’accord sur la question de savoir quel est le texte le plus ancien du poème, Ton s’accorde généralement pour répartir les 28 manuscrits ou fragments de manuscrits du Nibelungenlied en un certain nombre de groupes que nous allons rapidement énumérer ; pour plus de détails nous renvoyons aux introductions que MM. Zarncke et Bartsch ont mises en tête de leurs éditions du Nibelungenlied, au livre de M. Muth, EinJeitung in das N. L, p. 96 sqq., ou à celui de M. Gœdecke, Grundriss d. Gesch. d. deutschen Dichtung, 2^ édit., I, 181 sq., 184 sq.

I) Le manuscrit A[1] représente à lui seul, d’après Lachmann, le texte

  1. Le manuscrit A se trouvait, au siècle précédent, au château de Hohenems ; depuis 1810, il appartient à la Bibliothèque de Munich (Cod, germ., 54). On vient de reproduire entièrement ce manuscrit par la phototypie V. Laistner. Das Nibelungtnlied nach der Hohenems-Müncheuer Hs, München, 1886.