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préliminaires

publié avec le compte-rendu d’une trouvaille, on doit le reproduire dans l’état même où il a été rencontré, mais lorsqu’il s’agit d’études généralisées, de l’histoire d’un art industriel, par exemple, je crois que l’on peut opérer différemment. Aussi, toutes les fois qu’une restauration m’a semblé praticable, soit par l’agencement symétrique des pierres demeurées en place, soit par la similitude incontestable des parties correspondantes, je n’ai pas hésité à la faire. Les bijoux figurés sur les planches qui accompagnent mon texte ne sont donc pas toujours représentés sous leur aspect actuel, je les donne souvent tels qu’ils étaient au sortir des mains de l’orfévre : il n’y a pas de meilleur moyen pour rendre intelligibles la richesse et le bon goût d’un décor. Au reste, un avertissement spécial, mis en regard de chaque restitution importante, mesure le degré de confiance qui pourrait lui être accordé.