meau, auquel il reſſemble auſſi par le cou ; ſa hauteur eſt d’environ cinq pieds. Poils courts ſur le corps & la queue, doux, cendrés, plus longs cependant ſur la queue qui a vingt-deux pouces de longueur. Cornes longues de ſept pouces ; un fanon ſemblable à celui du taureau, garni de poils longs.
VII. Le Nilgaut. Antilope picta.
Cornes courbées en devant[1] ; nuque du cou garnie d’une crinière (ainſi que l’épine du dos juſqu’à la partie poſtérieure de la legère élevation qui eſt au deſſus des omoplates) ; queue longue terminée par un floccon ; pieds annelés de blanc & de noir.
Pall. ſpic. zool. XII. p. 14. n. 7. Schreb. Saeugth. 5. t. 263. A. B. Erxleb. mam. p. 280. Penn. quad. p. 29. n. 21. t. 6. f. 1. 2. Hunter act. ang. v. 61. p. 170. Naturf. 7. p. 236. t. 5.
Il habite dans l’Inde ; ſa hauteur eſt d’environ quatre pieds ; ſa couleur eſt d’un gris obſcur, tirant davantage ſur le brun dans la femelle ; elle n’a point de cornes, celles du mâle (ſont longues de ſept pouces). Oreilles grandes, rayées de noir. Crinière noire, & une touffe de longs poils de la même couleur en forme de barbe au bas de la gorge au commencement de l’arrondiſſement du cou ; trois bandes noires & deux bandes blanches au deſſus du ſabot des pieds.
VIII. Le Saïga. Antilope ſaïga.
Cornes diſtantes, pâles, en forme de lyre ; tranſparentes ; nez cartilagineux ventru.
Pall. miſc. zool. p. 6. ſpic. zool. XII. p. 14. n. 8. p. 21. t. 1. & 3. f. 6. 9. 10. 11. S. G. Gmelin it. 2. p. 174. t.
- ↑ Mr. Hunter dans ſa deſcription du Nilgaut inſérée dans les œuvres complètes de Buff. 4o. vol. V. p. 377. dit en parlant de ſes cornes, qu’elles s’élevent en haut & en avant, formant un angle fort obtus avec le front ou la face ; qu’elles ſont légérement courbées, la concavité en étant tournée vers l’intérieur & un peu en avant. Leur intervalle à leur origine eſt de trois pouces un quart & à leur ſommet de ſix pouces un quart. Ce ſommet eſt d’une couleur très-foncée.