de force, réunissant les vigoureux nouveaux aux vieux noms qu’elle recherche, le sûr bouclier contre les royalistes et les cléricaux, sa voix saura trouver Versailles et son souffle le faire plier. »
Mais qu’attendre de ces castrats qui n’avaient pu réunir assez de courage pour disputer Paris à Trochu. Varlin, resté seul, reçut l’effort de toute la troupe. Epuisé, exténué — cette lutte dura cinq heures — il finit par céder sous toutes réserves. Au grand air, il retrouva son intelligente sérénité, et, rentré à l’Hôtel-de-Ville, il dit à ses collègues qu’il voyait maintenant le piège et leur conseillait de repousser la prétention des maires et des députés.
CHAPITRE V
Il n’y avait donc pas de convention. Des quatre délégués, un seul avait fléchi un instant sous la fatigue. Aussi, le 20 au matin, quand le maire Bonvalet et deux adjoints vinrent prendre possession de l’Hôtel-de-Ville, les membres du Comité s’écrièrent unanimement : « Nous n’avons pas traité. » Bonvalet : « Les députés