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Page:Livre de prières, 1852.djvu/164

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Ô Jésus, mon Sauveur, qui êtes la lumière de mon intelligence, le salut de mon âme désespérée, ne m’abandonnez pas et préservez-moi de la perte éternelle. Mes gémissements s’élèvent vers vous ; sauvez-moi, ô mon Dieu, malgré mon indignité.

Je me suis laissé entraîner par les convoitises de la chair et me voici au fond de l’abîme, mais j’élève ma faible voix vers vous, je vous en supplie, vous qui êtes la miséricorde, abaissez jusqu’à moi votre bras sauveur, entendez la voix de ma détresse et sauvez-moi de l’abîme où je me suis misérablement plongé.

Mon esprit est rempli de pensées d’égarement, mais tout troublé et suppliant, je vous dis : Ô Jésus, vous qui êtes le Sauveur des hommes, purifiez-moi de la souillure du péché, venez à mon aide ; car je suis le triste jouet de mes mauvais penchants ; et sauvez-moi, ô Jésus, car vous êtes le Sauveur et vous êtes miséricordieux.