Page:Livre de prières, 1852.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


AUTRE PRIÈRE DU MÊME PÈRE.


Ô mon Sauveur et souverain Maître, je suis indigne de vous recevoir sous l’humble toit de mon âme. Mais puisque vous ne dédaignez pas dans votre miséricorde d’habiter en moi, me voici, Seigneur, je viens à vous avec confiance. Vous me commandez d’ouvrir les portes, qui sont votre ouvrage, et vous daignez y entrer avec tous les trésors de votre habituelle miséricorde, pour éclairer mon intelligence obscurcie. Je crois fermement que vous le ferez ; car vous n’avez point repoussé la femme pécheresse, baignée de larmes, ni le publicain repentant, ni le larron, auquel vous aviez promis votre royaume, ni le persécuteur converti, que vous ne laissâtes point dans l’erreur. Tous ceux que la pénitence a conduits à vos pieds ont été admis au nombre de vos amis par vous, ô Dieu de miséricorde, béni dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.