Page:Livre de prières, 1852.djvu/265

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où il n’est plus de douleurs, ni de gémissements ; daignez les admettre dans la demeure des justes et accordez-leur la paix et le délassement ; car ce ne sont pas ceux qui sont dans les abîmes qui vous loueront, ni les victimes de l’enfer qui vous confesseront, mais nous qui sommes vivants, nous vous bénissons, en vous offrant pour les fidèles trépassés le sacrifice de propitiation.

Dieu suprême, éternel, saint et bon pour les hommes, vous qui avez daigné nous admettre en ce moment en la présence de votre divine majesté pour chanter et louer les merveilles de vos ouvrages ! abaissez un regard de miséricorde sur nous, vos misérables serviteurs, et faites-nous la grâce de vous offrir avec un cœur contrit et un esprit recueilli les cantiques des Anges ainsi que l’hommage de notre reconnaissance pour la multitude de vos miséricordes envers nous. Souvenez-vous, Seigneur, de notre infirmité, et ne souffrez point que nous périssions dans nos iniquités ; faites-nous, au