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Page:Lobatchevski - La Théorie des parallèles, 1980.djvu/62

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de bonne heure de considérer la géométrie euclidienne comme rigoureuse.

Dans la géométrie non-euclidienne, il n’y a jamais, dans les figures, de similitude sans égalité. Par exemple, les angles d’un triangle équilatéral ne sont pas seulement différents de 2/3 d’angles droit,
Fig. 6
mais encore ils peuvent varier suivant la grandeur des côtés ; et, si les côtés croissent au delà de toute limite, ils peuvent devenir aussi petits que l’on voudra. Il y a donc déjà contradiction à vouloir dessiner la ressemblance d’un tel triangle au moyen d’un triangle plus petit. On peut seulement indiquer sa disposition générale. De cette manière, l’indication d’un triangle infini serait à la limite, celle-ci (fig. 7) :


Fig. 7

Dans la géométrie euclidienne, rien n’est grand d’une manière absolue ; mais il n’en est pas de même dans la géométrie non-eucli-

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