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Page:Locke - Oeuvres diverses, 1710.djvu/139

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deux ou trois personnes assemblées en son nom, il serait au milieu d’eux (Matth. XVIII, V, 20), semble signifier toute autre chose. Je les prie donc d’examiner si une pareille assemblée manque de quelque chose qui lui soit nécessaire pour la rendre une vraie Église. Pour moi, je suis persuadé qu’elle ne manque de rien pour obtenir le salut ; et cela nous doit suffire si je ne me trompe.

2. Si l’on prend garde aux divisions qu’il y a toujours eues entre ceux-là même qui ont tant fait valoir l’institution divine et la succession continuée d’un certain ordre de conducteurs dans l’Église, on trouvera que cette dissension nous engage de toute nécessité à l’examen, et nous donne par conséquent la liberté de choisir ce qui nous paraît le meilleur.

3. Enfin, je consens à ce que ces Messieurs aient un gouverneur de leur Église,