Page:Locke - Oeuvres diverses, 1710.djvu/141

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lois ecclésiastiques, comme absolument nécessaires à la profession du christianisme, des choses dont l’Écriture ne dit mot, ou du moins qu’elle ne commande pas en termes clairs et positifs. Tous ceux qui, pour admettre quelqu’un à leur communion ecclésiastique, exigent de lui la créance de certains dogmes,que Jésus-Christ n’a point requise pour obtenir la vie éternelle, peuvent bien former une société qui s’accorde avec leurs opinions et leur avantage temporel ; mais je ne conçois pas qu’on lui puisse donner le titre d’Église de Jésus-Christ, puisqu’elle n’est pas fondée sur ses lois, et qu’elle exclut de sa communion des personnes qu’il recevra lui-même un jour dans le royaume des cieux. D'ailleurs, sans m'arrêter ici à examiner quelles sont les marques de la vraie Église, je me contenterai d’avertir