Page:Locke - Oeuvres diverses, 1710.djvu/489

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nes, à qui j’ai crû qu’elle ne deplairoit pas. Ce n’a donc pas été, pour m’en ſervir tout ſeul, que j’ai refuſé juſqu’à preſent de la publier. Il me ſembloit que le reſpect que l’on doit avoir pour le public, ne me permettoit pas de lui offrir une invention de ſi peu d’importance. Mais les obligations que je vous ai, & nôtre commune amitié me permettent encore moins de refuſer de ſuivre vos conſeils. Vôtre derniere Lettre, Monſieur, m’a tout-à-fait determiné, & j’ai crû ne devoir plus heſiter de publier ma Methode, après ce que vous me dites, que l’experience de quelques années vous en a fait éprouver l’utilité, auſſi bien qu’à ceux de vos amis à qui vous l’avez communiquée. Il n’eſt pas beſoin que je parle ici de celle