Eusèbe de Césarée, énumérant les écrits attribués à Pierre, déclare que l’apocalypse n’a pas sa place parmi les ouvrages catholiques[1]. Dans sa revue des écritures saintes, il la rejette dans la classe des « antilégomènes » (III, 25, 4), mais ne la range pas, comme l’évangile de Pierre, au nombre des écrits « produits par les hérétiques ».
Dans un catalogue de livres canoniques inséré dans le manuscrit des épîtres de Paul connu sous le nom de Codex Claromontanus (D), la liste des livres du Nouveau Testament se termine ainsi (Zahn, Gesch., II, 159) :
Barnabae epist. uer. | DCCCL |
Johannis revelatio | ICC |
Actus apostolorum | IIDC |
Pastoris uersi | IIII |
Actus Pauli uer. | IIIDLX |
Revelatio Petri | CCLXX |
M. Zahn estime que ce catalogue a été dressé en grec, qu’il est d’origine alexandrine et date du iii- siècle ou du milieu du ive siècle (ibid., II, p. 171 s).
Macaire de Magnésie[2], dans un livre de