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Page:Lombroso - Vies de femmes, 1926.pdf/33

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CLARA ET VIC 25 aide à Clara... Elle lui écrivit donc. Clara, bien entendu, savait très bien l'an- glais; elle parlait le français (à Rivara qui est sur les confins du val d'Aoste, on parle français), elle jouait assez bien du piano. Joséphine pourrait-elle lui trouver à Turin une place au pair, de façon qu'elle pût finir ses études? Joséphine répondit par retour du cour- rier. Elle était toujours la même Joséphine -heureuse comme d'un cadeau à recevoir, si elle pouvait être utile à quelqu'un. Elle était ravie à l'idée d'avoir la fille de Rosa auprès d'elle. Entrer au pair dans une famille et achever ses études était impos- sible, mais si Clara venait à Turin, les contessine de Montebello, dont Joséphine faisait l'éloge pendant toute une page, lui offriraient l'hospitalité à son arrivée; puis la tante s'arrangerait pour trouver une pension où la nièce se fixerait. Elle avait déjà en vue un couvent dont la supérieure était une de ses amies. Elle connaissait aussi le directeur des Ecoles normales; elle chercherait à y faire entrer Clara. Plus tard, quand elle aurait un brevet, Clara