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Page:London - Avant Adam, 1974.djvu/166

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les nôtres et leurs visages plus agréables. Leurs narines s’ouvraient vers le bas, et l’arête du nez, plus développée que chez nous, donnait à leur appendice nasal un aspect moins aplati et écrasé. Leurs lèvres étaient plus fermes et leurs canines ressemblaient moins à des crocs. Cependant, ils avaient les hanches aussi minces que les nôtres et ne devaient guère peser plus que nous.

À tout prendre, ces gens différaient moins de nous que nous autres des hommes des bois. De toute évidence, un lien de parenté assez proche unissait ces trois espèces.

Le feu autour duquel ces hommes étaient assis nous attirait. De longues heures, nous restâmes à contempler les flammes et la fumée. Le spectacle devenait surtout fascinant lorsqu’on ajoutait du combustible et que des nuées d’étincelles s’élevaient en l’air. Je mourais d’envie de m’approcher, mais je n’en voyais pas la possibilité. Tapis dans l’enfourchure d’un arbre, nous n’osions pas courir le risque d’être découverts.

Les hommes du Feu, accroupis autour du