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Page:London - Avant Adam, 1974.djvu/225

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m’obstinai à rester près de l’ouverture pour tout voir.

À présent le combat devenait intermittent. Nos ennemis cherchaient comment nous faire sortir de nos repaires. Ils n’osaient nous y assaillir et nous évitions de nous exposer à leurs traits. De temps à autre, lorsque l’un d’eux s’aventurait au pied de la falaise, un homme de la horde faisait tomber sur lui un bloc de rocher. En retour, il s’écroulait, transpercé par une demi-douzaine de flèches. Cette manœuvre dura quelque temps, mais en fin de compte les gens de la tribu ne se montrèrent plus et les hostilités furent suspendues.

Derrière les hommes du Feu, je distinguai le petit vieillard tout ratatiné qui dirigeait l’action. Les autres obéissaient à ses ordres. Quelques-uns pénétrèrent dans la forêt et revinrent chargés de bois sec, de feuilles et d’herbe. Tous les hommes du Feu se rassemblèrent, armés de leurs arcs et de leurs flèches, prêts à tirer sur le premier d’entre nous qui se risquerait au-dehors. Un certain nombre de nos ennemis entassèrent du bois