Page:London - Chantage ailé, paru dans Gringoire, 29 mai 1936.djvu/28

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moteur de Winn et vit l’énorme monoplan, toutes voiles déployées, foncer sur lui, ralentir soudain sur un coussinet d’air créé artificiellement au moment propice grâce à une adroite manœuvre des hélices horizontales, puis glisser sur quelques mètres, toucher terre et s’arrêter à une dizaine de pas de lui. La stupéfaction le cloua sur place. Mais lorsqu’il vit un jeune aviateur, assis dans la carlingue, le viser avec un revolver, l’homme prit ses jambes à son cou. Avant qu’il eût atteint le coin de la cabane, une balle lui traversa la jambe et le fit s’étaler de tout son long.

— Que me voulez-vous ? gémit-il sourdement, tandis que Winn se penchait au-dessus de lui.

— Vous emmener faire une petite balade dans mon nouvel appareil, répondit l’aviateur… c’est un « lou-lou », croyez-moi !