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Page:London - Croc-Blanc, 1923.djvu/21

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nique, à laquelle s’ajoutait un épuisement nerveux qui lui avait fait perdre le sommeil. Le matin de son dernier jour (22 novembre 1916), son domestique japonais ne put le réveiller. Il appela la sœur de Jack, Elisa Shepard, qui elle-même alla quérir Mistress Charmian London. Jack était dans un état de prostration complet et il fut impossible de lui faire reprendre ses sens. Il présentait tous les symptômes d’un empoisonnement du sang. Quatre médecins furent mandés en hâte, d’Oakland et de San-Francisco. Mais il expira dans l’après-midi. Ses restes furent incinérés, selon sa volonté, et les cendres déposées dans un endroit de sa propriété, qu’il avait désigné. Bien qu’il eût eu l’intuition de sa fin prochaine, la veille de sa mort il avait fait sa promenade habituelle et lu comme de coutume[1].

White Fang ou Croc-Blanc, que nous offrons aujourd’hui au public, histoire d’un loup qui vient à la civilisation et se fait chien, est comme The Call of the Wild ou l’Appel du Wild, histoire d’un chien qui retourne à l’état sauvage et se refait loup, comme Jerry des Îles et Michaël, frère de Jerry, histoires de chiens, un roman de psychologie animale.

D’autres auteurs ont mis en scène des animaux,

  1. Mistress Charmian London qui nous a conté la vie de son mari (Biographie de Jack London, 2 vol. avec photographies, qui doivent être prochainement traduits en français par Mme Alice Bossuet), a également écrit divers autres volumes, dont Jack London dans les Mers du Sud et Une femme parmi les Chasseurs de Têtes.