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LETTRE-PRÉFACE

cence des paysages, fait de cette bande de terre, baignée par les dernières houles du Pacifique et séparée du reste du monde par les derniers contreforts des Montagnes Rocheuses, un endroit unique, le rendez-vous des énergies qui émigraient autrefois vers l’Ouest. Ces émigrations remontent aujourd’hui, vers le Nord, dans quelles conditions, ce roman et les deux nouvelles qui suivent, nous en donnent une idée qui semble bien exacte.

Je dis : « qui semble ». Car nous n’avons guère de contrôle pour juger de la véracité de ces tableaux, pas plus que pour apprécier le talent d’un écrivain comme l’auteur de ces récits. C’est de la littérature, si voisine de l’action, qu’elle touche au reportage, à l’instantané photographique, à la pantomime aussi. J’ai eu la curiosité de rechercher quelques détails biographiques sur Jack London, c’est le nom ou le pseudonyme du romancier… J’ai trouvé qu’il était né à San-Francisco en 1876, qu’il avait