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Page:London - L'homme aux léopards, trad Postif, paru dans l'Intransigeant du 25-10-1933.djvu/7

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decin. »

L’homme aux léopards examina ses ongles avec une expression qui aurait pu marquer la désapprobation, n’eût été sa tristesse.

— Voilà ce que j’appelle de la patience, poursuivit-il, et c’est mon genre. Mais ce n’était pas celui d’un type de ma connaissance, un petit Français mince et décharné qui jonglait et avalait des sabres. Il s’appelait Deville et sa femme, très jolie, travaillait au trapèze et plongeait du haut de la tente dans un filet en faisant gracieusement un tour sur elle-même.

« Deville avait le caractère prompt, aussi prompt que sa main, et cette main