Page:London - La Peste écarlate, trad. Postif et Gruyer, 1924.djvu/107

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connu la grandeur et le charme de la civilisation. Puis un moment arriva où je ne pus supporter davantage cet isolement. Je sentais que je devenais fou. Comme le chien, j’étais un animal sociable et je ne pouvais vivre sans la compagnie d’autres êtres de mon espèce.

« Le raisonnement me persuada que, puisque j’avais survécu à la Peste Écarlate, il y avait chance pour que quelques autres hommes eussent échappé comme moi. Je pensai en outre que, depuis trois ans, tout mauvais germe avait dû disparaître et que la terre était, sans nul doute, redevenue habitable.