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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/22

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« Le lendemain matin, au moment où nous allions mener à Quito une douzaine de plates-formes chargées de rails, nous la trouvâmes qui nous attendait dans l’abri. Au grand jour, je la jugeai encore plus remarquable que la nuit précédente.

« — Hum ! elle t’a adopté, plaisanta Seth.

« Ma foi, on aurait pu le croire. Elle restait là à me… à nous couver du regard comme un bon chien affectueux que vous vous seriez attaché avec un chapelet de saucisses dans le ventre et qui sait très bien que vous ne lèverez pas la main sur lui.

« — Fiche ton camp de là ! lui dis-je, pronto ! »

À ce mot espagnol, Mme Jones nous rappela sa présence par un haut-le-corps.

— Tu le vois bien, Sarah, je ne voulais pas d’elle, même au début.

Mme Jones se raidit. Ses lèvres remuèrent, mais elle ne proféra aucun son.

— Seth m’accabla de ses railleries : « Tu ne peux tout de même pas la plaquer comme ça », disait-il. « Tu lui as sauvé la vie… » Erreur ! répliquai-je sèchement, c’est toi. « Enfin elle se figure que c’est toi, cela revient au même. Maintenant elle t’appartient, d’après la coutume de ce pays. Tu devrais le savoir ! »