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Page:London - La plus belle pépite, paru dans Candide, 31 juillet 1940.djvu/39

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un copeau d’or de la dimension d’une pièce de dix dollars. Je vis sur une face la substance grisâtre qui l’enduisait.

— Je l’ai arraché à une des extrémités, continua Jones en rangeant le copeau. Et je me félicite de l’avoir mis dans ma poche, car tout à coup, derrière moi, retentit un cri. Je me retournai et aperçus le maigre vieillard au bec d’aigle qui était tombé chez nous certain soir ; une trentaine d’Indiens l’accompagnaient, tous jeunes et vigoureux.

« Vahna s’effondra et se mit à pousser des gémissements, mais je lui dis :

« — Relève-toi et tâche d’arranger les choses.

« Non ! Non ! sanglotait Vahna. C’est la mort ! Adieu, amigo

Ici Mme Jones leva la tête et son mari modéra soudain le débit de ses paroles.

« — Allons, Vahna, relève-toi, lui dis-je, pour combattre avec moi.